Les maisons passives fleurissent de plus en plus en Europe. Né en Allemagne, ce concept n’est plus seulement une utopie. Aujourd’hui, il est possible de construire un habitat qui ne consomme quasiment pas d’énergie. Face au changement climatique et à l’urgence environnementale, de plus en plus de particuliers rénovent leur domicile pour le transformer en maison écologique ou passive. Nous vous donnons 3 astuces pour réduire considérablement vos dépenses énergétiques.
C’est quoi un habitat passif ?
Un habitat passif est un type de construction architecturale conçu pour minimiser au maximum la consommation d’énergie nécessaire au chauffage, au refroidissement et à la ventilation de l’espace intérieur. L’objectif principal de l’habitat passif est d’atteindre un niveau élevé d’efficacité énergétique en utilisant des techniques de conception et des matériaux spécifiques. Ces bâtiments sont conçus de manière à tirer parti des sources naturelles de chaleur, de lumière et de ventilation, tout en réduisant les pertes d’énergie grâce à une isolation thermique de haute qualité et à une étanchéité à l’air soigneusement contrôlée. En conséquence, un habitat passif nécessite très peu, voire aucune, source de chauffage ou de climatisation conventionnelle, ce qui permet des économies significatives en termes de coûts énergétiques et une empreinte carbone réduite.
Revoir l’isolation de la toiture
Avant de vous lancer dans les travaux de rénovation, il est conseillé de faire l’audit énergétique de votre maison. Ainsi, vous serez en mesure de déterminer quels sont ses points faibles. Lors d’une estimation de bien immobilier, une maison à basse consommation représente une véritable plus-value.
Le plus souvent, l’isolation des murs, du sol et du toit est à revoir. En effet, une maison passive se chauffe seule, grâce à des énergies naturelles (énergie solaire et chaleur humaine). Il faut donc éviter les pertes de chaleur.
Un tiers des perditions de chaleur se fait par la toiture. Il faut alors envisager de grands travaux d’isolation à ce niveau. Optez pour 30 à 40 cm de laine de bois ou de ouate de cellulose juste au-dessus du dernier plafond.
Améliorer la ventilation de votre maison
Après l’isolation, c’est la ventilation qu’il faut réviser. Ventiler permet d’améliorer la qualité de l’air intérieur et d’éviter la condensation et la moisissure. Pour faire des économies, il est préférable d’installer une ventilation mécanique, qui ne fonctionne que si nécessaire.
Imaginez que vous procédez à l’estimation de votre maison à Nantes, en Loire-Atlantique. Sur un territoire soumis à un haut taux d’humidité, une VMC hygroréglable ou une VMC à double flux est un avantage considérable. Cette installation augmentera la valeur vénale de votre bien, tout en réduisant sa consommation énergétique.
Privilégier les matériaux naturels
Une maison écologique est construite en matériaux naturels, non ou peu polluants. L’idéal est donc d’utiliser du bois, de la paille ou de la pierre pour la construction des fondations. Cela représente un certain coût mais un tel investissement se ressent sur l’estimation d’une maison ossature bois (MOB) ; la valeur de votre patrimoine est ainsi enrichie.
Pour l’isolation, privilégiez les isolants biosourcés, aux matières premières végétales ou animales renouvelables. Préférez la laine de bois ou la laine de chanvre à la laine de verre.
Ce principe vaut également pour les finitions de votre maison. L’intérieur doit être un espace sain. Pour le revêtement des murs, optez pour des peintures ou des enduits naturels, qui ne pénaliseront pas la qualité de l’air. Pour le revêtement des sols, optez pour du parquet massif, qui dégage plus de chaleur que le carrelage ou la pierre.
Une maison passive est un concept écologique qu’il faut encourager. Il s’agit d’une solution d’écoconstruction qui pallie peu à peu les besoins environnementaux de la planète. En plus d’être écoresponsable, un habitat passif permet de faire des économies sur les factures d’énergie et d’augmenter la valeur immobilière du bien.
Avant de commencer les rénovations, renseignez-vous sur les différentes aides et subventions qu’il existe. Elles pourraient financer près de la moitié des travaux !
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