Éolienne autoconsommation : quelle éolienne pour alimenter une maison ? 

éolienne d'autoconsommation

L’installation d’une éolienne domestique est pratique et économique. Il existe différents types et le choix repose sur de nombreux critères : retour sur investissement, installation et fonctionnement.  Découvrez les modèles d’éoliennes domestiques et leurs avantages respectifs. 

Les types d’éoliennes domestiques 

L’éolienne domestique pour autoconsommation a une puissance comprise en1 kW et 36 kW qui alimente une habitation. Elle s’articule autour de deux modèles : horizontale et verticale. L’éolienne à axe horizontal est la plus prisée, car elle est rentable même si elle revient plus chère. Elle se décline en différentes puissances et tailles. Très discrète, celle-ci comprend 3 à 6 pales et s’active selon l’intensité du vent. Ce modèle est recommandé pour les habitations en milieu rural. Il est rentable s’il est installé dans un lieu dégagé, sans obstacle ou buisson à proximité, au sommet d’un mât de 20 m. Ainsi l’éolienne tolère les vents réguliers, sans turbulences. 

Quant au modèle vertical, il coûte moins cher, se fixe sur le toit et fonctionne même avec des vents faibles. Compact, il peut être placé sur le toit ou un mât pour optimiser sa hauteur. Il existe 3 types d’éoliennes à axe vertical :  

  • Darrieus : fonctionne avec un vent moyen. Elle convient aux zones dégagées et urbaines ; 
  • Savonius : s’active même avec peu de vent. C’est un modèle lourd qui s’installe sur un toit bien résistant ; 
  • À voilures tournantes : se déclenche même si le vent est faible. Grâce à sa petite taille, elle est facile à installer sur tous types de toits. 

L’éolienne à axe vertical est pratique en ville, car émet moins de bruit. Elle est efficace comme système d’appoint et d’autoconsommation.  

Pour choisir une éolienne à axe horizontal ou vertical, il faut tenir compte de la vitesse moyenne du vent, de la puissance du modèle ainsi que de la quantité d’énergie produite en moyenne, en 1 an.  

Les types d’aides pour l’investissement dans l’autoconsommation éolienne  

Nombreuses sont les aides mises en place par l’État pour l’investissement dans l’autoconsommation éolienne :  

  • Crédit d’impôt de développement durable  
  • TVA est à 5,5% 
  • Aides de l’Anah, accordées aux propriétaires d’une résidence depuis plus de 15 ans 
  • Eco-prêt à taux zéro 
  • Subventions des collectivités territoriales 
  • Aides de l’ADEME 

Les avantages de l’éolienne pour autoconsommation 

Une éolienne pour autoconsommation permet d’obtenir de l’électricité avec une possibilité de revente au distributeur d’énergie, en signant un contrat. Elle est installée à 10 et 35 m de hauteur pour une efficacité optimale. Ses pales sont exposées au vent, créant une énergie mécanique. Sa nacelle dispose d’un générateur qui la transforme en énergie électrique puis en courant continu et alternatif après être passé par un onduleur. L’énergie passe par le transformateur puis sera stockée dans des batteries pour un usage ultérieur.  

L’éolienne domestique utilise de l’énergie renouvelable qui n’a aucun impact sur la nature. Elle minimise les dépenses énergétiques et favorise les économies. La production d’énergie est constante toute l’année. Cet équipement ne requiert pas beaucoup de place et est facile à installer.  

Les réglementations sur l’éolienne pour autoconsommation 

Avant d’installer une éolienne pour autoconsommation, il est important de mesurer l’exposition au vent et estimer le rendement. Le modèle doit être installé dans une zone dégagée et exposée au vent. Pour mesurer la qualité du vent, il faut se baser sur les turbulences, la stabilité en direction et la vitesse du vent. Si une maison possède un jardin arboré, l’intervention d’un expert est requise. En effet, celui-ci mettra en place le mât de mesure dans la zone la plus haute. Il installera un anémomètre qui relève la pression et la vitesse du vent. Il placera une girouette et une centrale d’acquisition qui affiche les données.  

L’éolienne domestique se décline en deux modèles, adaptés au budget. L’essentiel est de tenir compte des besoins et de la réglementation en vigueur.  

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